Honorables avatars de la race des humains, voici la mémorable épopée du vaillant Túrin
J’ai le plaisir de présenter ma nouvelle publication, ce recueil de poésie inspirée des aventures de l’un des personnages de l’œuvre de JRR Tolkien (le prolifique auteur du « Seigneur des anneaux », « Le Hobbit », « Le Silmarillion »,…). Túrin, Neithan, Turambar est un héros présent dans le livre « Les contes inachevés » dans le cycle des premiers âges qui précède dans « La Terre du Milieu » les protagonistes connus et identifiés dans la trilogie du « Seigneur des anneaux ». Il réalise une véritable métamorphose en incarnant trois états d’être, d’où ses trois patronymes.
Plutôt que d’expliquer le destin de Túrin, je vous propose de partager trois extraits révélateurs de ce triple être :
Le jeune Túrin n’eut pour unique alternative,
Dans sa cinquième année, que de survivre,
À l’irréparable disparition d’Urwen, sa sœur,
Surprise dans l’étau morbide de l’oppresseur.
Tout juste le droit de garder en lui le souvenir,
De Lalaith, sa gaieté, son entrain, ses sourires,
Sentiments traduits en subir, souffrir, mourir,
Pour promptement, par instinct vital, grandir,
Éloigner quelques stupeurs, torpeurs et peurs,
Empêcher ces poisons de troubler son cœur,
Faisant de lui-même, le véritable vainqueur,
Nourri de l’amertume, la haine et la rancœur.
Le tempérament du jeune héros se façonna,
L’humeur enfantine, de suite, il abandonna,
Les desseins de son futur glorieux, il imagina,
Sous le regard de ses parents qu’il examina,
Il prit de l’un et de l’autre vertus et mérites,
Apprit pour que le sort de sa vie ne lui évite,
Les mauvaises manœuvres et pires conduites,
Que nulles autres désillusions ne lui héritent.

Les Orcs attaquèrent le clan de Túrin-Neithan,
De cette offensive, il resta l’unique survivant,
Ménagé par la ruse, la force étant feu de paille,
Pointes et dards bloqués par sa cotte de maille.
Beleg retrouva son illustre frère d’armes,
Brisé, le corps meurtri, Túrin fondit en larmes,
L’Elfe œuvra ses suprêmes dons de guérisseur,
Tant des chairs que de l’âme, que confesseur,
Le conjurant d’abandonner cette vie indigne,
Sans avenir, ni honneur, ni renom, ni insigne.

Un jour, Niniel osa demander à son bien-aimé,
Le chef du clan, à quel patronyme il répondait,
« Turambar » répondit-il sans jamais tergiverser,
Mais, que veut bien dire ton nom s’il te plait ?
« Le Maître de l’Ombre Obscure », il rétorquait.
Túrin-Neithan-Turambar parla de son passé,
Sans dire d’où il venait, qui réellement il était,
Estimant ainsi, avoir ses souffrances effacées.
Disant du temps, des mémoires s’être échappé,
Taisant avouer en Nienor-Niniel un être aimé.
Nienor-Niniel dont Brandir avait guéri la chair,
Túrin-Neithan-Turambar, à l’extérieur solaire,
L’un et l’autre s’aimant sans conscience d’être,
Frère et sœur, par le secret, faute de connaître,
L’innommable, inavouable, abominable vérité,
Les liens d’hérédité, de paternité et maternité,
Que Brandir bien que aimant, choisit de taire,
Par loyauté et honnêteté, aux deux partenaires.
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